J'ai sous la main l'un de ces carnets dans lesquels j'y mets à nu mes pensées,
Quand j'essaie de passer se l'autre côté,
Je me déshabille sur ces quelques feuillets,
Etand enfant,je rêvais d'une vie vie grandiose,
Faite de plaisirs extrêmes et de bonheur à l'eau de rose,
Aujourd'hui j'ai le teint blême,
L'envie d'enterrer les miettes de tout un règne,
Mais rien n'a vraiment changé,
Juste l'orientation de mes prières sans destinataire,
J'ai songé à cette fille qui m'éloigne des enfers,
Cette étoile qui brille de par sa beauté et sa rareté;
Je ne veux pas que l'on me la retire,
Retenez moi prisonniers si bon vous semble,
Ma vie restera accrochée à chacun de ses baisers,
Je ne tiens plus qu'à un fil,
Je me dois de quitter la ville de mes aînés,
Et regagner une longueur de fil pour l'ëtre aimé.