Comme l’attente du plaisir de quelques rêves,
du rendez-vous soupirs tout le long d'une grève,
Elle a cette envie de porte à ouvrir, l'enfant
qui cherche, à tout propos, comment se faire grand …
De peur de ne pouvoir l'étreindre, cette attente,
d’avoir des lendemains sans buissonnières sentes,
la Petite Poucette se sème des cailloux,
graines d’amour, de mort, suprêmes rendez-vous.
Elle se joue du feu, pour continuer à vivre,
presque libre, irréelle et héroïne en livres,
juste à peine troublée du monde indifférent,
et se mire, Narcisse, en l'eau-de-vie d'amant.
"Il importe à mes yeux, se répète Poucette,
qu’ils clignent aux patinés de toutes les fêtes,
que mes mains en épousent les contours ailés,
que mon corps aille vers rencontres et étés…
Pour exister, réellement vivre, être à l’autre,
hors des cris, basses-messes ou encor patenôtres…"
La Petite s’adonne aux drogues couleur ciel
dans des échos de mots, de vers, aux goûts de miel…
D’un présent devenir : L'à peine adolescente
du tout jouir ou bien mourir, intransigeante,
prend l'ombre pour la proie ! Ses songes d’élixir
sont les quêtes du grand, du beau et du désir…
L’attente… d’un jouir
Pour le 14e Printemps des Poètes du 5 au 18 mars 2012 sur le thème : "ENFANCES"
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Sujet: L’attente… d’un jouir