376) Crépuscule en élytres:
Les cigales me bercent comme ta voix
dans mon assoupissement languide.
Si tu étais là je hisserais grand pavois
pour te célébrer en une fête torride.
Le basilic en odeur sèche et vive
m’évoque ta peau chaude de l’ardent soleil
en notes éclatantes qui mon cœur ravivent.
Ta présence est un élixir sans pareille.
La brise s’apaise. Par-dessus la crête
le ciel rougeoie et le soleil las se pose
calme sur la cime plane des oliviers.
Le crépuscule paisible en ailes violettes
arrive en petits pas comptés et moroses.
La nuit est venue alors que je vous rêvais.