Poésie en ligne
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum destiné à la publication de poèmes, afin de partager ensemble l'art poétique.
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Attention : les textes publiés appartiennent à leurs auteurs, ils sont protégés par le droit d'auteur
Le deal à ne pas rater :
Retour en stock du coffret Pokémon Zénith Suprême – ...
Voir le deal

 

 Partir vers où, vers quoi ? Vers quiets.

Aller en bas 
AuteurMessage
Jules B
Poète
Poète



Nombre de messages : 422
Localisation : 92
Date d'inscription : 18/03/2012

Partir vers où, vers quoi ? Vers quiets. Empty
MessageSujet: Partir vers où, vers quoi ? Vers quiets.   Partir vers où, vers quoi ? Vers quiets. EmptyDim 21 Oct - 12:04

LVIII. Vers quoi ?


Comme son amitié ici te manque.
Une connexion est rompue, et l'écho
triste de mes vers sonne vide là, sans que
nul visage ne paraisse. Pas de bécot

ce soir ; pas de bras gracieux, yeux dans les yeux ;
voilà, l'illusion se dissipe, ténue.
Les oiseaux volubiles partent dans les cieux,
archets colorés sur ton cœur remis à nu.

Un deux trois, une valse lente et dolente.
Un deux trois, sourire ; aimable, être léger.
Un deux trois, cette musique indifférente ;
un deux trois, scande ton ciel noir comme geai.

Axe de la danse, un mannequin obscur
aspire les flonflons de la valse rouge.
Carmin et charbon, un amour en pâture,
sillon écarlate à grands traits de gouge.

Ce que tu croyais roc est un tendre sapin.
Ces fibres au grain serré étaient amadou ;
les couleurs chamarrées, simple perlimpinpin,
poudre dissipée. Il faut attendre redoux.

Il faut du temps, attente calme au désert.
Écoute ! Une vibration, là, ténue.
Fais silence. Laisse parler. Sois moins disert
et sens dans la brise les échos du sol nu.

Tes narines se dilatent. Ton pouls file.
Une odeur de benjoin, subtil encens ;
et là j'imagine un portrait tranquille
de la belle dame qui enchante mon sang.

Fi de ce carmin fuligineux et triste ;
je veux une vie vermillon et vibrante.
Que mille violons en scherzo fantaisiste
relancent l'horloge, pulsation ardente.

Fi de ce jasmin, jaune pâle et métal ;
voici des roses, des roses thé en beauté,
odeurs épicées et douceur des pétales,
légères piqûres d'épines irritées.

Rêvons douceur d'un soir, crépuscule ambre
dans la chaleur passée de l'été, volupté
sous les vrilles de pampre en antichambre
de ce qui sera, ou pas, sans avoir été.
Revenir en haut Aller en bas
http://www.poesie-du-jour.fr
 
Partir vers où, vers quoi ? Vers quiets.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» dix vers, dits vers
» Vers décousus
» Vers gris
» Vers en déraison
» Vers, le refuge

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poésie en ligne :: Vos poèmes-
Sauter vers: