CXCV. Sonnet à la verveine :
Un concerto pour piano de Mozart coule
en flot apaisant sur mes nerfs et mes veines,
ces marteaux sur les cordes me massent, roulent
sur mon dos comme bienfaisante verveine.
Les soucis, les regrets et humeurs chagrines
s’estompent, enfin dissipées par touches
agiles. Vois l’agacement là décline
et reflue. Adieu agaçantes mouches.
Mon Œdipe se porte bien, nuages
noirs de la culpabilité en lambeaux,
restez donc en vos portes de Thèbes.
Laissez donc ces bacchantes en leurs tombeaux
avec souvenirs d’époques nues, d’éphèbes.
Je reste en mon présent, sans autre hommage.