Dans le soir de cette journée de juillet,
Allongé parmi les draps, à demi-couvert,
Il sentait le parfum, se dérobant dans l'air,
De la muse serrée contre son coeur douillet.
le prince, caressant son pur sein magnanime,
Par ses griffes en a violé l'intimité,
Et dans la passion du baisé intimidé,
Souffre de l'ivresse du dessein qui l'anime.
Enivré par le désir qui en eux bouillonne,
Les amants tournoient en une valse charnel
Bientôt enflammée par l'étreinte sensuelle,
Les guidant à travers cette nuit monotone.
Ce couple au feu apaisé par le froid nocturne,
Cède à l'ardeur de leur liaison taciturne.