Seule, je me sens si seule avec mon chagrin.
Comme tout alors, me parait triste et vain ;
Quand à juste raison, tu es retenu loin de moi,
Et,que les larmes aux yeux,je pleure de désarroi.
Nonchalamment assise sur le rebord de mon lit,
Le coeur débordant d'un amour blessé et déçu;
Broyant à tout jamais ma verte solitude,je lis
Un sombre roman ou tout vaut la peine d'être vécu.
Ne pourrions nous pas, nous aussi être heureux?
Ainsi, j'ai beau te crier très très fort mon amour;
Tu te montres indifférent et joues avec le feu,
Qui brûle en mon coeur, et à cela,toi tu restes sourd.
Pourquoi vivons nous des instants semblables
Ou l'on se sent délaissé comme un objet inutile?