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 " Je tue il "

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AuteurMessage
La Plume Noire
Petit poète
Petit poète



Nombre de messages : 2
Date d'inscription : 16/06/2007

" Je tue il " Empty
MessageSujet: " Je tue il "   " Je tue il " EmptySam 16 Juin - 20:07

Je ne vis plus pour elle, je ne vis plus pour rien
Je ne vis plus vraiment, et pas plus mal qu'avant
Au coeur, au corps, encore, alors ça va très bien.
Quant elle a raccroché je me suis senti vivre
La vie prépare la mort, j'étais près, vivre mort.
J'ai sentis sur ma peau son souffle et son parfum
Attirant vers les cieux mon esprit de défunt
La couleur de ses yeux qui brillent à la nuit
Les airs de son visage halé par mes sanglots.
J'ai vu au loin le ciel qui me tendais les bras
Je l'ai salué bien bas, étais-je près pour elle.
J'ai vu des multitudes de rails, de fers si tristes
Qui menaient à jamais dans l'oeil d'un abysse.
Un gouffre en état d'âme, fenêtre en cours des coeurs
Les volets de l'amour laissent perler les pleurs.
C'est toi, c'est mon étoile, qui laisse sa clarté
Et s'écarte des toiles, qui choit au choix sacré.
Une étoile filante, une fille qui hante
Une infinie beauté qui luit sous mes paupières
Je l'attend tant de temps, passer le temps d'un jour
Assise à mon Soleil où s'échoue son amour.
Elle s'éteind d'aussi loin que l'on l'a vu venir
Et s'en va en pudeur que l'on laisse mourir.
Quand les duo des coeurs, les danseurs intrépides
Abattent leurs pas sans au passage des moeurs,
Les morts d'en corps, des pris, les artistes encore seuls
Se laissent, emportés, orphelins de la nuit.
Ils repassent les traits, les histoires d'avant sort
Quand trépassent les nés, et les mirages en or.
Les paramours d'avant au sérail des femmes,
Les caravensérails dans les dunes des corps.
S'envolant vers le haut, les pieds quittent le bas
Et les têtes des Ô laissent en prose les las.
Quittant les mères, les mers, et les pères et les paires
Les solo d'outre-tombe d'épuisement se tombent.
D'un pied déjà hantèrent, pousser l'autre à la nuit,
Pour qu'emporte la foule les pleurs d'une vie.
Comme un trépas de l'âme porte sur l'autre monde
Un soupirail qui se dégage d'en gage d'homme.
Les grains de sable coulent, s'écoulent et le château
De ta vie a croulé sous le poids du passé ;
Et encore de ses mots.


La Plume Noire.

(texte extrait d'une première pièce de théâtre)
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