La fille sur le chemin s’est assise un instant
Entendez vous mourir le vent des crépuscules ?
Mourir parce qu’un jour, le destin, insolent
A transformé son corps en cheval à bascule
Le fille qui hier distribuait des sourires
Aujourd’hui se maudit, de n’être sur la terre
Qu’une poupée de chair qu’on approche et déchire
L’âme devenue sombre d’avoir trop manquée d’air
La fille a mal au cœur, des vertiges l’agrippent
Lorsqu’elle marche seule, sa mémoire dans la main
Et à certains moments, la beauté se dissipe
Dans un nuage noir, une haine de vaurien
La fille recommencera à sourire au soleil
Oubliera, c’est certain, sa peau brûlée de rage
Mais parfois dans la nuit, surgira du sommeil
Une larme glacée, souvenir d’un visage.