Venez, humbles poètes,
Venez faire frémir,
Des cœurs, ayez en tête,
Le temps d'un long soupir,
Que la vie bat son plein,
L'invitation arrive,
Et c'est un long chemin,
Traçant le creux des rives...
Sillonnez les airs
fissurez le ciel en deux
a faire tomber des cordes parterre
grimpez jusqu'au plus profond des cieux
Et ici bas des eaux paisibles se marrent
par le reflet qui s'y pose
des ondes maléfiques qui s'emparent
un visage s'efface au vent, des nuages roses.
Les roseaux de la berge, agités par le vent
s’immobilisent tout en vous attendant…
La grenouille s’est tut sur son nénuphar
Espérant votre venue malgré tout ce retard…
Le bel héron cendré, statue est devenu,
Son bec dressé au ciel, sa patte repliée
Cette posture, ami, il ne la tiendra plus
Votre absence, en cet aspect, le conduit au décès !