Que reste t-il en toi âme errante
A travers la mer de solitude
Si belle une nuit pure de bonheur
Ou l’azur et l’océan se joignent
En un horizon bleute de beauté
Soudain la détresse poignante
Des jours vides, si étranges à ta joie
Il y a un temps, oui, soudain
Tout semble s’écrouler et même
Le rêve menace de disparaitre
Le cœur chavire sur son bateau
En naufrage déjà sur l’immensité
Des heures impassibles à ton désespoir
A ton désarroi, devant l’abime
Tu fuis vite vers ton seul refuge
Ephémère bouée d’un été
Etincelle dans l’obscurité éternelle
Une étoile filante dont en vain
Tu t’efforces à captiver pour un soir
Une minute brève, mirage dans ta soif
Le désert tout autour ou tu te débats
Triste combat, tu cours, tu te caches
Dans le gouffre qui se creuse déjà
Trop profond pour ne jamais le combler
De ton mince espoir, lueur blême
Dans ton destin et le mal perce
Ton être déchiré de mille blessures
Inguérissables, peut-être…