Comment incanter le monde ? Vanter l'été,
mon cœur aigri est gris en adversité.
En cette alarme , calme et sérénité
se sont enfuis vers ailleurs, m'ont quitté.
Ce qu'il faut de courage et ténacité,
pour rester l'arme au pied, ne pas déserter
face à haine et désarroi suscités.
Pouvons-nous ce qui est défunt ressusciter ?
Ou, devons-nous sur son bat-flanc alité
l'abandonner, et laisser à vacuité ?
Je ne suis pas en colère, non. Dépité
face à toutes ces éventualités.
Avons-nous tourments désiré, souhaité, mérité ?
Cette haine que je ne puis donc écarter,
cette infortune ci ; quelle déité
aveuglée par sa vanité, fatuité,
puis-je ne pas remercier, tout dépité ?
Face à toutes ces éventualités,
délaisse, rejeté, devrais-je tout quitter ?
Passer mon chemin, lâchement sur le côté ?
Sombre! Où est l'espoir ? Quelle obscurité !
Où est-elle ? Ne suis point monstre Galatée
pour Arcis, ce berger, tu voulus me quitter.
Furieux, j'avoue, manquais de lucidité
Faisons preuve d'alacrité, célérité,
et quoique troublé en mon cœur las, agité,
ce soir, nuit tombée, fatigué ; à ta santé,
lève mon verre, lentement et sans gaieté.
Poème dit en chant T,
Poème désenchanté,
Poème là décanté,
nous vaut rimes hantée