Poème d’un printemps
Dans un coin, au fond,
caché par l’ombre de passé,
luit une étincelle.
Couve lentement et compte
les jours défunts,
innombrables heures, années.
Sa lumière se meurt,
son cœur attend le nouveau souffle
pour redevenir la flamme.
En jours de printemps l’étincelle s’allume,
la vie renaît,
les souvenirs reviennent.
Un pas léger,
un œil inquiet,
ont tout bousculé.
Un nom ,
béni parmi les femmes je répète,
ta voix me fait peur.
Assez de paroles,
je veux le silence,
pour y entendre.
De bon cœur, enflamme le feu,
éclairci les ombres,
caresse la tendresse.
Femme,
écoute le silence et les battements du cœur,
si chacun est une lettre de mon nom,
alors, je ne regretterai plus rien.