362) Sonnet :
Le son hypnotique des cigales
crée un monde de pierraille sèche
en rythme frénétique, martingale
de ces élytres frottées qui craillent ;
Ce chœur qui frotte à l’unisson
illumine en vert la pinède
où se cachent de jeunes polissons
pour s’ébattre en gais intermèdes.
Là sous ce soleil vainqueur, victorieux,
en odeurs chaudes de myrte, de thym,
en ahanements forts et vigoureux
Jeunes gens en leur éclatant teint
comme en Olympie, en traits glorieux
s’adonnent à leurs jeux amoureux.