Que voilà, Madame, d’émotions en leur flux
tumultueux passant en votre triste ciel ;
alors que votre absence, comme du fiel,
emplit l’âme chagrine qui ne vous voit plus.
Tout l’automne envahit mon azur en nues
grises, humides en couleur de dépression.
C’est ici une bien terrible punition
pour celui qui t’imaginait dans ses bras, nue.
Le chagrin comme l’hirondelle s’envolera
pour un autre lieu et autre saison du cœur
et de nouveau, oublieux, fougueux Il repartira.
Et ce sera donc en avant l’amnésique,
qui devant ton regard un tantinet moqueur
dansera sur ton rire, la douce musique.