Faucille dorée
En parlant avec l'etre qui vit sur la lune;
J'ai découvert. Non pas la fameuse faucille,
Qui flotte dans le champ des étoiles parmis les brumes,
Mais l'oeuf meme de la vie, sa lumineuse coquille.
Portant ma peine vers d'autres galaxies...
Je suis mon propre chemin, oublie les paroles du sage,
L'ame le corps et l'esprit à jamais endurcis
Depuis que Vénus lassée ignore mes messages.
Les douces chansons des paradis artificiels,
Bercent et maquillent les couleurs de la vie,
Au point de rever sans arc-en-ciels.
Hélas au réveil on retrouve notre cher ennemi,
Vaste malheur lucide, rythmé par des bombes,
Tombant dans un puits infini, droit vers la tombe.