Sirène des bois

Beauté perdue parmi les feuillages mystiques,
La dame au visage inconnu dissimulait
Avec ses mains délicates et maléfiques,
Son intimité qui m'avait ensorcelée.
Semblable dans les bois à ce que la sirène
Est dans l'onde, je me laissais apprivoiser
Par la légèreté d'un corps humanisé.
On voyait en ce décor l'impalpable reine,
Qui m'entendais, m'écoutais, m'appelait au loin,
Chagrinée qu'elle était, pour que j'en prenne soin.