FEU DE TOUT BOIS
On tombe lourds
comme des mouches
sous les drapeaux légers
sous les drapeaux
qui flottent sur les mondes
Qu’on cesse à nos yeux
de jeter la poudre
il faudrait à nos cœurs
l’essence pour brûler...
l’essence du poème...
il faudrait à nos cœurs
et nos corps
le bois le combustible
qui carbonisera demain
l’informatique...
il faudrait le poème...
Henri Etienne Dayssol