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 La dame de bronze

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AuteurMessage
Jules B
Poète
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Nombre de messages : 422
Localisation : 92
Date d'inscription : 18/03/2012

La dame de bronze Empty
MessageSujet: La dame de bronze   La dame de bronze EmptyDim 18 Mar - 20:24

Ciel d’aquarelle par-dessus la Seine,
Paris ! ville où la vie est plus belle.
Une verte figure entre en scène, 
sur la berge où le piéton chancelle.
 
Drapée marmoréenne en sa verte cape, 
sous le soleil d’hiver, statue de bronze, 
la tête par delà les plis qui la drapent.
Ce visage énigmatique d’un bonze.
 
Elle porte haut la torche dorée, flambeau
qui éclaire le monde en écho cousin
d’une autre rive en ce monde si beau.
J’en appelle à Bacchus et à tous les saints.

Ces vers incongrus, ne sont pas alcooliques
non, juste ceux d’un zouave de l’Alma
qui en ce soleil a l’âme bucolique, 
alors songe à la flamme qu’il déclama.
 
Le cœur exalté par cette perspective
au loin il aperçoit grande dame brune, 
silhouette altière qui avive
souvenir d’une étole prune.
 
Une tête au carré, charmante chez la
femme, bien plus douloureuse pour un homme.
Pardonnez-moi cette licence que voilà.
Pourquoi donc ? Mystère et boule de gomme.
 
Souffrez donc ma Dame qu’heureux avec ma muse, 
je digresse, musarde et batifole ; 
bref, qu’insouciant gai et léger m’amuse.
Vous êtes la seule qui mon cœur affole.
 
Ma Colombine, dans vos pas laissez-moi
vous suivre, fidèle champion prétendre
imposer ma présence et mon émoi, 
commedia del Arte, être Léandre.
 
Vous êtes femme-mystère, femme-Monde
de mon âme l’élue longtemps désirée.
Vous explorer, découvrir sans mappemonde
les beautés dissimulées de cette contrée !
 
Depuis que je vous ai embrassée, le parfum
de votre cou demeure en mes narines
éveillant sentiments enfouis et défunts, 
voici le retour d’une momie mutine.

Pendu aux ficelles de ses beaux sentiments,
le poète imite Valentin le désossé
et danse au gré de vos sourcils. Quel tourment
cette crainte d’être là un jour délaissé.
 
Femme, même si vous prétendez être chatte
et si quand, même en le disant, je ris ; 
attention ! avant que vous égarâtes, 
souvenez-vous que je ne suis point souris !
 
Mais restez donc ! Prêtez-moi ici votre giron
que je m’y cale, m’y installe bien
à mon aise. Oui, pour y faire ronron, 
patte de velours, le plus heureux félin.
 
Mais ! Mais je le dis, pas de vétérinaire !
Je veux être enterré comme je suis né
avec tout le fourbi et mon ordinaire, 
sinon vous ne serez jamais ma dulcinée.

Papillon attiré par votre doux regard
ambre, je vole vers cette belle flamme
où je me calcine, un insecte hagard
piégé à la croisée d’où vois votre âme.
 
Il gèle dehors, et mon chauffage à moi
c’est quelques grammes de tendresse, dame brune ; 
oui nous le savons bien tous deux, est toi
qui m’a capturé en ses rets et ses runes.
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La dame de bronze
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