L'ombre avive la mémoire,
le coeur transi se courrouce
dans l'élan du souvenir.
Pour que l'esprit se repose,
la vie passe au grès des temps.
Bientot le froid,
dans l'obligeance du passé.
L'arbre lui,plait en silence.
Il attend le printemps.
Cet esprit timide,que parfois
l'on dénonce.
Encore quelque mois
et l'imagination prendra son envole.
La foret ouvrira ses ailes
et l'humidité chaude agrippera le bitume.
On ne l'attend pas mais elle est là,
au bord du chemin.
Elle sait tout de la distance au rève.
Ses deux gros yeux d'éspèrance,
traversés par la lumière des phare.
Il suffit d'avancer,de suivre le faisseau