Il y aurait dans l’air des sensualités,
comme fourrure à fouir sous des arcs électriques
crépitant et grondant, en nuages bleutés,
des promesses d’éclairs sous lanternes magiques…
Il y aurait sous terre des humus en chaleur,
avec des grains, tout plein, à pétrir, faire germes
pour des surgis de sève, des regains de verdeur,
pâtes à modeler pour des croquer bien fermes…
Il y aurait, au corps, des ronds, des ondulés
sous la main tâtonnante, en quête de caresses,
sans oublier des creux pour faire nid douillet
à des touchers fripons se recherchant maîtresse…
Il y aurait, au cœur, des pleins chamboulements,
en tam-tam, annonçant la pluie, en gouttelettes
sur les pores ouverts, assoiffés, pantelants
d’avoir mis sens dessous les appels à la fête…
Alors… viendrait l’unique, la possible saison
de l’hiver hibernant les passions de l’attente,
du printemps rugissant, de l’été des fruits dons
et d’automne en ivresse, pour elle, l’inconsistante…
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