Je m'ennuie à m'en faire cogner la tête sur les murs.
Cela ne fait quelques jours, mais des jours que ça dure.
Je perds pied de la réalité.
J'attends qu'elle revienne à mes côtés.
Tout ça n'est qu'un mauvais cauchemar.
Sans elle, je ne peux rien y voir.
Et c'est à cette foutue page blanche que je n'arrive pas à faire,
Que je dédie ces mots, ces mots que je devrais taire.
Le manque de sa présence,
Le fait que tout le temps j'y pense.
Cette souffrance,
Qu'aucun bandage ne panse.
Ce vide qu'elle me donne,
Quand pendant des jours elle m'abandonne.
Ces sensations que je lui arrache,
Au détour d'un silence,
Son sourire qui fait que je m'attache,
Et qu'à présent, j'ai raté ma chance...
Ses yeux deviennent omniprésents,
J'ai oublié depuis longtemps,
Le pourquoi du comment.
Mon coeur se perd, et se laisse faire,
Où suis je passé, dans toute cette sensibilité?
Loin de là mes fers sont partis,
Et maintenant je ne suis plus à l'abri.
Le mal me guette, mais j'y suis déjà prête.
Mon âme se tire, chaque nuit,
Elle ne me laisse aucun répits.
Comment dormir? Comment réfléchir?
Quand votre tête ne sait plus quoi dire?
Mais chaque seconde je doute,
La sincérité de ses pleurs, de ses peurs,
De ses mœurs, de son coeur.
De ce qu'elle veut, de ce qu'elle attend,
Quand à ma déroute,
On en parle pas souvent.
Et pourtant je m'essouffle,
Dans cette relation qui m'est inconnue,
Et chaque soir je me couche,
Je suis déjà fichue.
Et je me tue,
Je cherche une solution,
A nos sentiments perdus.
J'ai plus envie de jouer à la con.
Je veux être sincère,
Et tout lui balancer,
Mais le temps où elle m'écoutait,
Vient juste de s'envoler.
Et je ne peux m'en prendre qu'à moi,
Comme toujours,
Je rime avec n'importe quoi.
Et même si je cours,
J'ai le rêve qu'elle puisse me rattraper.
Pour qu'enfin un jour,
J'ose l'embrasser...