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 "Et si..." - Chapitre 4.

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AuteurMessage
Manu
Petit poète
Petit poète



Nombre de messages : 40
Date d'inscription : 07/01/2010

"Et si..." - Chapitre 4. Empty
MessageSujet: "Et si..." - Chapitre 4.   "Et si..." - Chapitre 4. EmptyMer 14 Avr - 15:15

Anna avait sorti son arme. Un pistolet automatique. Je lui fis un signe de la tête pour lui dire que je faisais le tour afin de prendre l'ennemi à revers. Je sortais par la fenêtre et descendais de l'immeuble. Un vrai cascadeur. J'en avais vu d'autres lors de mon service. J'adorais la hauteur ; par chance, je n'avais pas le vertige. Je descendais en m'appuyant au rebord des fenêtres et aux gouttières. Finalement je me retrouvais tout en bas. Alors je remontais.
La porte était encore ouverte. Par l'embrasure je réussi à voir un homme cagoulé. Je le voyais de dos. Anna n'était visiblement pas intervenu. Est-il cependant possible qu'il n'y ait pas un seul homme, mais plusieurs ? De toute façon, il faudra leur faire face.
Je mis ma main à ma ceinture. J'étais armé, prêt à dégainer moi aussi. Il fallait que j'intervienne. Mais ça faisait longtemps que je n'avais pas affronté de personnes entraînées à tuer. Des petites frappes j'en ais remis plus d'une à leur place. Des petits racketteurs ou des truands qui cherchaient de l'argent pour survivre j'ai eu l'occasion de leur faire face. Mais des types de leur genre. Prudence.
Je gardais la main sur le manche. Je sortirais l'arme s'il le faut.
J'entrai.
L'homme que je voyais de dos me fit subitement face. Il pointa son pistolet accompagné d'un silencieux vers moi et s'apprêta à tirer. Trop tard. Anna avait surgit et l'avait maîtriser en moins de deux. Il était à terre, se débattait mais en vain.
Je sentis une présence sur ma droite. Je tournai la tête. Un autre homme cagoulé qui était caché dans la cuisine à droite fit irruption et pointa son arme sur moi.
Je n'avais pas le choix. Je dégainai mon arme, le frappa à la main et dévia son tir. La balle percuta le mur. L'homme voulu réagir. Je ne lui laissai pas le temps. Je le frappai avec mon arme au ventre puis la fit tourner pour le frapper à la tête et l'assommer un peu. Il s'écroula, sonné.
Anna me lança des menottes et me dit avec un sourire narquois en désignant la sorte de matraque télescopique que j'avais en main :
- Tu te bats toujours avec cette "épée" ?
- Oui... souriai-je en attachant le second homme.
- C'est pas avec ça que tu vas tuer quelqu'un, crut-elle m'apprendre.
- C'est justement pour ça que je me bats avec, déclarai-je en la regardant dans les yeux.
- Tu n'as pas changé d'un poil... soupira-t-elle en souriant à son tour.
Je pris l'un des hommes et le fit s'asseoir sur une des chaises, devant la table de la salle à manger.
- Pourquoi, j'aurais dû ? blaguai-je.
Anna fit aussi s'asseoir l'autre assaillant.
Je lui demandai alors de me rejoindre. Je fis en sorte d'être assez loin pour que les deux autre ne nous entendent pas et je dis :
- Je ne pense pas que ces types soient simplement venu fouiller l'appartement de Bobby...
- Qu'est-ce que tu penses alors ? me coupa-t-elle.
- Pas grand chose... dû-je avouer. Mais j'ai une idée en tête pour le savoir.
- Qu'est-ce que tu vas faire ? soupira-t-elle ; comme si elle s'attendait au pire.
- Je te demande juste de me faire confiance et de jouer le jeu. Tu veux bien s'il te plaît ?
- Bien sûr que je te fais confiance", répondit-elle sans hésiter et avec un grand sourire aux lèvres.
Elle était encore plus ravissante quand elle souriait.
Je la remerciai et me dirigeai à nouveau vers les hommes qui avaient essayé de nous tuer. Je m'assis en face d'eux et leur demandai en les observant du coin de l'oeil :
"Alors, les gars, comment vous vous appellez ?
Pas de réponse. Pas grave, ça allait être encore plus prometteur.
- Très bien. Comme je n'aime pas appellez les gens comme "suspect n°1" ou "suspect n°2", je vais vous donner des noms.
Je fixai celui à ma droite et lui annonçai :
- Toi...
Je le pointai en même temps du doigt. Il me regarda.
- Tu vas t'appeller David. Tu as une tête à t'appeller David...
Je croisai alors le regard de l'homme à gauche et lui dit :
- Toi, je vais t'apeller Franck... Non, Francky, ça te vas mieux.
Il ne broncha pas non plus. Il se contenta de me regarder.
- Bon, reprit-je. J'aime bien regarder les gens et savoir à qui j'ai affaire quand je leur parle. Mademoiselle ?
Anna vint et me demanda ce que je voulais.
- Pourriez-vous leur enlever ces cagoules s'il vous plaît ?
- Mais bien sûr... jeta-t-elle en s'exécutant.
Je découvris alors sans stupeur le visage légérement abimé de David et de Francky. Celui que j'avais frappé au visage avec mon "épée", comme dirait Anna, c'était David. Il avait un bleu à la joue et un petit filet de sang qui coulait doucement. Quand à Francky, il avait un début de coquard sur l'oeil droit. Rien de bien méchant.
Je les examinais un moment. Je vis alors quelque chose qui m'intriguait. Sans lui expliquer pourquoi je demandai gentiment à Anna de m'apporter l'ordinateur portable de Bobby. Elle le fit et je l'ouvris puis l'allumai.
Pendant qu'il chargeait et se mettait en route, je lançai aux deux soldats :
- Comme vous devez vous en doutez, ceci est un interrogatoire. D'habitude, je le fais avec quelqu'un d'autre. Mais voyez vous, vous l'avez tué. Du coup je fais équipe maintenant avec cette ravissante jeune femme.
Puis je me tournai vers Anna et lui demandai :
- C'est la première fois que tu fais ce genre de choses, n'est-ce pas ?
- Oui... fit-elle, paraissant un peu génée et stressée.
J'enfonçais le clou :
- Et tu ressens quoi à l'idée de devoir frapper ceux qui sont intérogés quand je le déciderais ?
- Vu qu'ils ne parleront pas, je suis contente. Après cette longue semaine horrible, je vais pouvoir me défouler en toute légalité.
Elle les regarda et sourit. J'en frissonnais : on aurait dit un petit démon caché sous un corps de déesse.
Je remarquai que ça commençai à faire de l'effet chez Francky. Le plus jeune d'entre eux. Il devait avoir vingt-six ans...
J'ouvris la session de Bobby. Il y en avait deux. Une pour le travail et une pour le reste. Je choisis celle pour le travail. Une fois que le bureau fut affiché, je mis en route le logiciel de traitement de texte Word.
- Bon, si vous répondez à mes questions, je vous laisserais à la police et elle prendra le relai. Sinon, après avoir reçu quelques coups de la part de cette charmante demoiselle, je vous mets sur la place publique et je vous livre à l'armée. Autant vous dire qu'ils seront moins cools que nous. ENtre la police et l'armée, il y a toute un mode de fonctionnement. L'un protège tout le monde, l'autre protège uniquement ses intérêts. A vous de choisir."
J'avais une idée en tête. Je commençai alors à taper sur le clavier. Une fois le texte terminé, je le mis en bleu cyan et en gras et souligné. Je leur mis devant les yeux ils purent lire ceci :
" Bon. Voilà, ce que je vous propose. Répondez aux questions suivantes en tapant les réponses à la suite du texte. Je ne cherche pas à vous tuer. Sinon, je l'aurais déjà fait. Vous n'avez pas le droit de parler parce que vous êtes sur écoute ? Eh bien écrivez. Personne ne le saura. Je vous livrerais à la police comme promis et leur demanderais de vous protèger en tant que témoins. Ne soyez pas inquiets.
Voilà mes questions :
1- Avez-vous tué un dénommé Robert Davis ?
2- Si oui, pourquoi ?
3- Si non, que voulez vous ? Que venez vous faire ici ?"
Pour la suite des questions, je m'étais dit que je verrais en fonction de leurs réponses.
Je fis signe à Anna de faire en sorte qu'ils puissent écrire sr le clavier mais que leurs mains restent menottées pour qu'ils n'aient pas l'idée de faire des bétises.
Francky fut le premier à écrire. Il se mit à taper rapidement sur le clavier. Quand au bout de quelques minutes il eut terminé, il le tendit à David. Ce dernier tapa aussi sur le clavier, mais moins longtemps que Francky.
Je récupérai alors l'ordinateur. Anna patienta. Elle savait que pour que son rôle soit cohérent, il fallait qu'elle fasse la simple brute épaisse qui n'avait rien à voir dans l'affaire.
Voici ce que je pus lire :
"La personne que vous avez mentionnée, nous ne l'avons pas tué. Et nous ne savons pas qui. Vous cherchez à le savoir, nous savons simplement que les commanditaires de l'opération sont les mêmes que les nôtres. Vous étiez visé vous aussi parce que vous connaissiez bien ce Robert Davis. Ils nous ont dit de vous suivre et de vous éliminer, car vous représentiez un trop grand danger. Si vous voulez savoir le nom de nos employeurs, vous devrez lire entre les liignes et faire preuve d'astuce."
Il sauta une ligne et je pu lire ce que David avait écrit :
"Nous ne l'avons pas tué. Ceux qui l'ont tués sont dans la ville. Ils exécutent des gens sous contrat ou les kidnappent. Nous sommes de la même branche. Nous devions vous tuer en raison de vos liens entre vous et lui. Ce Robert était trop dangereux. Vous l'êtes aussi. Ils vous tueront. Ils nous tueront aussi."
J'étais quelque peu perturbé. Je sauvegardais aussitôt le document et le mit sur une clé USB que j'avais toujours sur moi.
Qu'est-ce qu'ils voulaient me dire ?

***

Avec Anna nous les avions mis dans le commissariat le plus proche. Je les avais recommandés à un ami policier qui avait fait équipe avec moi auparavant. Il me fit la promesse que rien ne leur sera fait tant qu'ils ne seront pas jugés.
J'étais quand même inquiet. Quelque chose me tracassait.
"Chr... Manuel ?
Je regardai Anna. Elle semblait inquiète elle aussi. Nous étions retournés chez Lucas et elle lut ce qu'ils avaient écrit.
- Quelque chose te tracasse ? demandai-je.
- Oui, quelque chose me tracasse, s'exclama-t-elle. Tu restes calme alors que des types cherchent à te tuer. Tu sembles te préoccuper plus de la mort de Lucas que de ta vie ! Ce n'est pas normal !
Elle se leva et s'appuya contre le mur. Elle semblait choquée par mon attitude. Elle se retourna vers moi et me demanda :
- Comment as-tu fais pour les faire parler aussi facilement ? lança-t-elle, pour changer de sujet.
- Je pensais que s'ils ne parlaient pas sous la menace, c'était parce qu'ils savaient qu'ils étaient sur écoute. J'en ai eu la certitude quand je les ai vus frissonner en te voyant prendre plaisir à l'idée de leur faire la peau. Ils avaient peur de toi, mais encore plus de leurs employeurs. J'en déduis donc que ces gars là avaient les moyens de savoir s'ils parleraient ou non, expliqaui-je.
- Tu penses qu'ils avaient un micro sur eux ? suggéra-t-elle.
- Oui, et même plus. J'ai également pensé qu'ils pouvaient avoir une caméra sur eux aussi.
- Le coup de l'ordi... c'était donc pour ça ! comprit-elle.
- Oui, les cameras ont du mal à filmer ce qui est projetté sur un écran. Encore plus si la couleur est claire et qu'elle se confond dans le blanc de la feuille.
- Ils ne pouvaient pas savoir ce qu'ils nous avaient révélés car ils étaient privés de la vue et de l'ouïe... conclut-elle.
- Oui.
- Où as-tu appris ça ? voulut-elle savoir.
- Dans mes souvenirs. Je me suis souvenu de ce qui se passait quand j'essayais de filmer la télé, avouai-je en souriant.
- Et maintenant ?
- Essayons de voir qui peuvent bien être ces employeurs..."
Je me replongeai dans l'analyse du texte. La façon d'écrire de Francky n'était pas naturelle. Il avait voulu me faire passer un message. Mais lequel ?

********************************************************************
Note de l'auteur : Pourriez-vous me dire ce que vous penser de cette histoire s'il vous plaît ? J'aimerais avoir votre avis. Peu importe lequel. Merci d'avance =)
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"Et si..." - Chapitre 4.
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