Un déchirement, un cri de douleur,
S’échappe de mon triste cœur,
Lorsque la nuit tombe enfin,
Et que mon masque dépeint.
On m’a dit la vie est un cadeau,
Or je ne voulais pas de ce cadeau,
On m’a dit tant de gens veulent vivre,
Certes, moi j’en ai marre de survivre.
Désolée d’être égoïste à ce point,
La journée je souri avec soin,
Ainsi, aucun ne peut voir ma peine,
Avant que la nuit ne devienne reine.
Et lorsqu’elle le devient,
Le fantôme du désespoir me prend la main,
Me chante une mélodie d’amour,
Et me prie de le rejoindre pour toujours.
Chaque nuit, je me dis c’est la fin,
Je regarde les montagnes au loin,
D’un coup je me transforme en oiseau,
Je voyage partout décorant ce beau ciel bleu.
Mes rêves se battent avec mes démons,
Ils parviennent, parfois, à clore cette chanson,
Les idées noires laissent place aux voyages,
Mais ces voyages ne demeurent qu’une image.
Ces rêves ne durent qu’un simple instant,
Ils n’arrivent point à s’éterniser dans le temps,
Or les cauchemars ne parviennent à cesser,
Et me hanteront pour l’éternité.
Le jour, je joue, la nuit, je me bats,
Tel est ma vie, tel est mon combat,
Mais j’ai toujours une once d’espoir,
Qu’un sourire apparaisse une fois venu le soir.