Le vendeur de maïs :
-Maïs ! Maïs !
Un homme qui vend à la sauvette du maïs cuit et chaud. Je sors de la bouche du métro de Belleville. J'ai une petite faim. Je m'approche de lui et de son caddie.
Maïs ! Maïs ! Dit-il.
Combien cela coûte-t-il ? .
50 centimes ! Me répond-il.
J'en prendrai un.
Je lui tends une pièce de un euro. Il me la prend et la fourre rapidement dans sa poche. Puis il s'affaire à son caddie. Il en sort un épi qu'il nettoie et qu'il emballe dans du papier essuie-tout.
Avec du sel ou sans sel ? Me demande-t-il.
Sans sel ! Je lui répond.
A ce moment, il est interpellé par deux policiers en uniforme. Il ne les a pas vu arrivés.
Veuillez nous suivre, vous et votre caddie.
Il en oublie de me rendre la monnaie. Pire, il remet l'épi de maïs dans le caddie. Je n'ose pas insister à cause de la présence des policiers. Je reste sur ma faim. Je repars comme je suis venu.
Le lendemain, à la sortie du métro Ménilmontant, j'entends une voix chuchoter :
Maïs ! Maïs !
Je continue mon chemin. C'était le mois de septembre. La saison du maïs et des vendeurs à la sauvette battait son plein.