409) Miroirs debout :
Voici le moment de ton départ.
Quand l’ombre touche la plage
tu rassembles ce qui est épars,
frémissant sous le nuage.
Voici le moment de ton retour.
J’habille mon cœur en fête,
gai sourire et mes plus beaux atours,
fredonnant une chansonnette.
Va, puisqu’il est l’heure. L’instant
est passé et laisse belle impression
en joyeux souvenir éclatant
et en sourire plein d’émotion.
Espérerais-je qu’à moi vienne
là ta tendre douceur, ma Dame ?
Tous deux enlacés, valse de Vienne,
voluptueux tourbillon calme.
Adieu, grains de sable, vagues
et coups de soleil à frire.
À bientôt amis d’été !
Tu t’en vas ; mais viens-tu ? Question
qui mes lèvres ne franchit pas,
brûlant ici en suspens.
L’absence souvenirs élague
et restent les chants et les rires
et les moments de gaieté.
Bras ouverts, plein d’attention,
je crois entendre tes petits pas.
Sont-ils pressés ? Là j’attends.