Nous marchions dans cette rue,
heureux comme des enfants,
après avoir vécu
notre rêve d'antan.
Lorsque nous traversions,
je ne t'ai pas surveillé,
une voiture, plus rapide qu'un lion,
ne s'est pas arrêtée.
Osez l'apercevoir,
vous qui téléphoniez.
Qu'avez vous fait sans le savoir,
vous l'avez tué.
Cet ange diabolique
à qui vous parliez,
ô comme il est maléfique,
comment a-t-il pu me l'enlever ?
Vous, qui ne regardez pas plus loin que votre nez.
La prochaine fois pensez-y,
plus de téléphone, plus jamais.
Et bien d'autres seront en vie.
À toi, mon ange, mon cœur, mon amour,
je ne pourrais jamais t'oublier.
Ces machines seront abolies, un jour,
car il a d'autres façons pour communiquer.
M.