L’ombre du souvenir
Passent les nuages,
Mais pas ton visage.
S’effacent mes souvenirs,
Mais reste ton sourire.
S’éteint le feu,
Mais flambent tes yeux.
Quand le vent se lève,
Tu habites mes rêves.
Quand chante la pluie,
Ta voix sort de l’oubli.
Quand pleure mon cœur,
Le tiens chante ailleurs.
Qui es-tu désormais,
Lorsque s’écoule de ma plaie
L’appréhension que plus jamais
Ne s’allieront nos corps de craie ?
L’aspérité de cette pensée
Torture mon esprit aliéné.
Maintenant s’éclairci le ciel,
Mais brûlent mes ailes.
Brille le soleil,
Et mes sentiments s’enrayent.
Car malgré mon amour infini,
Tu es bel et bien parti.