Encore une nuit de morne solitude,
encore une soirée à élucubrer,
encore un soir en triste habitude,
encore un crépuscule en triste chambrée.
Je me réchauffe auprès de ce souvenir.
Ce souvenir précieux, ce regret aussi
de vous ; passé et attente d'un avenir,
fugue rêveuse, comme partir loin d'ici.
Alors, depuis ma mémoire, je vous recrée.
Alors, ainsi je me réchauffe là enfin,
baigné dans cette lueur chaude et ambre,
or liquide et aussi en votre parfum ;
ces notes suaves qui emplissent chambre
quand se dévoile enfin votre peau nacrée.