Les sanglots longs
Des violons
D’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur monotone
Tout suffocant
et blême, quand
Sonne l’heure.
Je me souviens
Des jours anciens
et je pleur ;
et je m' en vais
Au vent mauvais
Qui m' emporte
De-là, de là
Pareil à la
Feuille morte.
Quelque part-là haut, liras-tu ces mots
besoin de croire que tu n'es pas partie
....Mon coeur se noie
Quelque part entre toi et moi
Toujours dans mes larmes
Dans ce néant qui me désarme
Dans ce néant sans ta voix
Tant besoin de toi.....