Je tournais autour de toi comme autour d'une statut
Je t'ai attendu mais tu n'es jamais revenue
Quel délicieux supplice que de te revoir
Assise dans l'herbe d'été un soir
Oui, a ses cotés j'ai été
Mais aujourd'hui, chui seul
Et au fond de moi je chiale
Mais aujourd'hui, chui sale
Et au fond de moi je rale
De mon trone je suis tombé
Déçu, déchu, le coeur bombé
En Espagne j'étais
Ce n'était un été
Et la note jetée
En oubli regretté
Mon stylo comme sonde
Emporte mon esprit
Dans les abysses
Sans fond
Et j'y vois des hommes hurler
Hurler comme des sirènes
A Ulysse Prométhée
Et des coeurs bafoués
Par tout ces bouffons
Qui le soir se vendent
Et j'y vois les oubliés
Qui résignés face au sablier
Se donnent la mort dans l'ombre
Et moi qui pense a toi
Je sais bien, tu es si loin
Mais ton souvenir me reviens
Quand dans le ciel l'ancre s'élève
Tu sais tu ressembles a la Lune.