Les mots a ma langue voguent
Comme de fières matelots
Avachi dans mon matelas
Je vois des bateaux qui divaguent
Les mots dans ma tete blottis
Dans un coin de mon coeur roti
Mon lit un tapis volant lorsque je lis
La poésie l'encre de ma vie lorsque j'écris
Les mots sur ma vague musclé
Bercent le chant des sirènes
A clé, j'ai fermé ma boite de silènes
Et de loup sanguinaire je l'ai encerclé
Les mots silencieux des cieux
Sont les reves de tes yeux
Mon cerveau, un tapis volant
Mon coeur, un cerf-volant
Coupons ce beau cheveux
Qui me retient malheureux