Parce que je vous ai en ce jour rencontrée,
un jour d'hiver par votre regard réchauffé.
Je vous ai ouvert mon cœur en dits enchevêtrés
portés par un sentiment fort qui m'étouffait.
Parce que la vie est lente, en errance
à travers les âges. Valse si volage
d'âmes qui se cherchent, charmante danse
à travers les siècles, un long voyage ;
Parce qu'à vaincre sans péril, alors sans
gloire on triomphe. Non, la métaphore
ne convient pas. Je le dis en rougissant,
papillon attiré par vous, photophore.
Parce que l'Homme se bonifie en vieillissant,
qu'il faut vivre pour savoir ce que veut.
Je me déclare ferme et non vagissant
comme adolescent. Oui, je forme un vœu.
Parce qu'avec vous la vie est pleine couleur.
L'air est plus vif, saveur limon et framboise.
Chaque seconde est une note, heure
bleue quand vous parle, sinon un gris ardoise.
Parce que le passé est le lit du futur
et que demain sera beau si nous le voulons.
Par ces mots enfiévrés, magie de l'écriture,
je vous demande d'ensemble tracer sillon.