Bonjour,
Je me permets de venir poster un texte que j'ai écris la nuit du 9 au 10 décembre 2012.
Je ne sais pas s'il saura retenir quelqu'un - qui sait?
En Mp, un lien vers mon blog d'écriture créé tout récemment dans lequel je rajoute régulièrement des textes. cavernedesgoules.wordpress.com
Je serais content d'avoir des retours ou des "appréciations".
Merci d'avance.
Le texte se nomme
Genèse. -?
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Les…
cheveux_poussent.
Déjà, l’horizon des trottoirs mal famés hantait mon front nouveau-né.
En-deux comme impair, un trou primordial a tâtonné sur ma peau jusqu’à usure – il n’a pas su se refermer depuis.
(cependant, les repères biologiques de mes parents ont fini par l’encadrer)
Longtemps tenu éloigné des fenêtres, ta vue a fixé mon nez sur le cadrant nord qui n’était plus alimenté par le soleil.
J’ai alors goûté pour la première fois l’air libre, tu me l’avais craché sur la figure –
t’en souviens-tu ?
Ta sensualité bien pourvue a rebondi sur les pierres que tu lançais, les autres ne cherchaient même plus à te domicilier.
(dorénavant, ils n’ont plus la tête qu’à ça)
Les sons qui s’affrètent sur les antennes impairiales enchainent mes nuits, quadrillent tes prières de rue – mon grain de beauté gauche n’y survivra pas.
Je n’ai pu dire mots que lorsque les dieux et les monstres ont trouvé ton chemin rebroussé – il n’y avait plus rien à faire, le point de rencontre devenait au loin plaine réfractaire.
Sans attendre le moindre signe de vie, devant-dedans l’assaut, j’ai alors pris les armes à cor et à cri, oubliant par là toute formule de politesse, pour connaitre tes silences d’après baiser–
pourquoi n’as-tu pas dis oui ?
Depuis l’au-delà, tu n’as pas cru bon de me donner de nouvelles – même les écluses ne répondent plus le soir venu.
Je crois que ta peine de me voir défiguré a calmé tes ardeurs d’apothicaire.
Alors… mon
visage_tarde.
(pourtant, j’ai essayé de te plaire)