XXXIII. Sonnet :
Trilles en azur, pépiements agacés.
Boules rapides qui volent et s'étrillent.
Vifs passereaux en leurs parades si pressées,
ces bois accélérés en glissades et vrilles.
En crécelle névrotique, le vert pic-vert
impose au bois sa cadence excitée.
Les arbres aux doigts d'elfes sortis de l'hiver
s'ébattent au vent chaud venu de la cité.
C'est le printemps, voici là bonne nouvelle
pour réjouir nos âmes si harassées
par ces ciels bas et lourds. Couvercles de fer
pesant sur l'esprit en bien morne enfer.
Mais laissons-là ces souvenirs, vieux passé.
Aujourd'hui je veux danser avec elle.