Quand le soleil disparaît derrière le fil
Dans des vapeurs d’or.
D’argent et de métal blanc le ciel
Apparait.
Tout en beauté sous une étoffe sombre parsemée de
Nombreuses lucioles.
Grêlant les petites étincèles de fer
Semées du haut par un maréchal ferrant
Tenant dans sa main un marteau,
Se dispersent autour de son enclume brillant éternellement.
Ses vagues lumineuses caressent les moissons,
Chuchotent dans le silence
Endormant les oiseaux.
La lune est perturbée
Par les fils d’argent.
Dans une évasion à la queue élancée
Une luciole se meurt à l’horizon.
La houle de cette mer immense
Couvre ma vue d’un drap scintillant.
Sa douceur et sa blancheur enveloppent mon cœur de
larmes tièdes comme des pépites de diamants.
D’un cercle irrésistible empreint de taches de rousseur
Son visage marqué par son âge couvre tout doucement les paysages.
Changeant les ombres en souillures noires,
Qui se fondent dans leurs robes,
Là où les poètes commencent les rêves et les tristes histoires.
Poussant leurs âmes au gouffre des pleures et des pensées célestes.
Leurs visages deviennent identiques
aux fragments d’opale poursuivant dans leurs esprits
Ce monde ancestral.
Des mains tendues vers le ciel écrivent des
strophes blanches sur un parchemin noir.
Les points de ces phrases deviennent
Immenses
Et les virgules ont la vie éphémère se perdant dans le
sombre de la terre et des profondeurs des mers.
Marquant leur souffrance, de grands cercles.
Qui entourent leurs âmes qui se meurent en silence sans cri et réprimande.
Zoran Savic