Merlin, vieux magicien du jeune Temps du monde,
Quand sortiras-tu donc de la prison maudite
Où t'enferma jadis, tant sa malice abonde,
La fée Viviane, ton amante émérite ?
Ici-bas c'est prouvé, enchanteur tu le sais,
Peu de solutions pour beaucoup de problèmes
Rendent inopérantes les bonnes volontés.
Moi qui doute souvent -et parfois de moi-même-
De cela pour le coup, j'ai la certitude.
N'abandonne pas ceux qui, lésés par le sort,
Etouffés par le poids de la multitude,
Ne peuvent s' élever malgré tous leurs efforts.
Sur Terre règne l'illusoire; le faux-semblant.
Qui fait croire au Progrès dit une menterie.
Reviens Merlin, glorieux dans tes enchantements,
Mais laisse Arthur dormir, il n' a pas tout compris ...