Seule, elle est dans le noir, et les yeux grands ouverts ;
là, elle ne voit rien, pas l’ombre d’un visage,
d’un regard pétillant, l’invitant en désert
pour la rose et ses sœurs ou pour quelque mirage…
Pour connaître le sable, il le lui faut toucher,
le mot, mis là sous serre, en mains de petit prince,
aux gestes de semeur de grains, pour l’amitié
d’explosible en relief, pour un serrer de pince…
Si, seule, elle sait faire, à souhait, presque tout,
comme mettre ses doigts sur le contour du verre
à liqueur, avant que ça déborde partout :
Quelques riens d’Eau-de-Vie lui feraient bien l’affaire…
lachartreuse@wanadoo.fr
http://la.chartreuse.over-blog.fr
sur Facebook : Monique Pourre La Chartreuse
et sur Copains d'avant : Monique Pourre