Le vent cingle
le vent geint
jusqu’à l’orée
d’une trouée
d'un chemin
trou d'épingle…
Le vent gronde, tance, semonce
des herbeux à peine fleuris
et soudain s’apaise, il renonce
à son angoisse, et puis sourit…
Le vent prend son élan, danse la barcarolle,
mêlant, dessus-dessous, jupons et pantalons,
s’écorche aux barbelés de cette transe folle,
ne trouve qu’un silence à lui faire bâillon…
Le vent se meut, au ciel, en ridicules vagues
et se frémit des chairs, des chaos en désirs :
N’être qu’un seul instant cet être qui divague,
nu, entre l’ambroisie et le pur élixir…
Un vent pour une enfance
ou un vent pour un rien
Un vent qui veut aller au-delà d’apparence
ou un vent pour demain avec des mots, des pleins…
lachartreuse@wanadoo.fr
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