Forcer le portail rouillé
Au derrière des décors sinistres qui s'entrechoquent,
Tu entres en terre étrangère.
Baisses les yeux et le coffre pleins
Des pierres molles qu'éclaires la forêt (elles s'éteindront demain).
Dans les repères des loups clairs
Le blanchissement des os se reflètes au loin.
J'ai des jarres dans mon jardin
Diurnes.
Il y a des choses qui rampent parmi les fleurs
Nocturnes.
Dans l'ombre qui se consume
Laisses dans l'écume les lampadaires siffler.
L'aube morceler en millier de songes fera naître la vérité.
-Et tu t'éveillera brûlant.