Courez, maudit enfant de l’inceste
Emportez vous bien loin du terrestre
Sanglotez, pleurez, criez et mourez
Partez, méprisez nous et courez
Nagez, dans cet océan maléfique
Faites de l’ailleurs une légende phallique
Ramez, soulevez, relevez et dégagez
L’océan vous dévorera alors nagez
Naufragé, ainsi s’écoulera votre existence
Jugé et condamné par la voix de la sentence
Chair puante, vous voila flagellé, rongé
Dans cet ailleurs qui engloutit les naufragés
Le messie, la mesquinerie
L’amour, la duperie
La folie, Ce long récit
Ce racontar qui vous dit messie
Car, cher enfant vous êtes
Enfant de cette ère du rien
Nous voilà dansant, fêtant rien
Jouissant de vous, et rien vous êtes
Alors partez et que la blanche se dissout
Courez et que les cicatrices se referment
Dégagez et que la valse se joue, se rejoue
Adieu et que les amants s’aiment
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