Suffit-il de le dire, de le cracher dans mon lit
Allongé serais-ce posture athlétique
Sous les couvertes douillettes, mes plaies de vie
Ma tête s’esclaffe, lève toi le pathétique
Le vertige de mes membres terrasse
Ce petit bout de logique, ce petit bout qui ce prélasse
Dans cette peur sans raisonnement, ne vois tu pas
Cette inertie de l’âme ou les hauts sont bas
Où te mendier revient à la prostitution
Pourtant ma parole s’exprime avec aversion
Je le veux, à jamais enchaîné à ton gourou
À ce cul bénit de l’entrailles d’un fou
Mes jambes se retrouvent bien assez
Trop peu pour me débattre mais bien assez
Pour porter cette maladie imprenable
Du haut de la plus haute tour de ta fable
De mon cœur ensanglanté dans ta bouche
Purulente de notre passée farouche
Crachera-t-elle ce qu’il me reste au visage, sans façon
Sans façon... de toute façon je suis con, non très bon
De croire que tu tiens ce château, habillement construit
De mes mains saignante de ta beauté qui ma instruit
Qu’en mon royaume, je suis le seul maître
Le seul qui peut se permettre de se tuer, le traître
Sortir de mon lit où je finirai sans départ.