Du creux magique de ses mains l'enchanteur souffles un sommeil puis se déroule un long chemin bordé d'arbres coiffés de merveilles ,parçemés de rubis sanguinolant,et aux coulures glaçées du néant des paillettes d'or traversent ma vision, dans un champ infiniment profond s'ouvre le gouffre du tartare avalant le récit du sorcier dans son chant incantatoire, des dunes s'élèvent et des potions stagnent,une fumée au senteurs envoutantes s'imprègne ,sur la moire matinale frissonant de la premiere brise,les rides de l'eau clapotent et se divisent, en des légions vagues et turbulantes,jusqu'au couché du chien rouge,au abois migrants au delà les plaines sablonneuses et terrifiantes, la nuit est tombé sur la sphère,ses mains se sont fermées
comme les pages de son bréviaire.
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