QUNAD LES MOTS FONT MAL
Dans l’insomnie
je cherche disculpation
pour tous les mots,
prononcés légèrement.
Ai-je trahis le temps
offert sur la main ?
Je compte les infinis
tic-tac de l’horloge.
Ils s’incrustent dans cerveau,
comme les cris.
De cette coté de la lune
mon regret est vain.
Avec larmes tremblantes
dans mon œil gauche,
je cherche désespérément
la compréhension.
Et je veux croire,
que l’homme de la lune
reconnaîtra mes mots,
si légèrement prononcés.