Toutes les diverses droites
Se disputent, se partagent, le totalitarisme
Un totalitarisme qui ne dit pas son nom
Dont le fondement est le pognon
Toute une conception
Toute une habituation
De toute une déshumanisation
Avec toujours, du pain et des jeux, en fausse compensation
Tout un système décomplexé, spectacularisation du nazillon
Qui s'habille maintenant en fanfaron
Qui fait plus que de la figuration
La politique du capital fait son travail
Seconde après seconde, c'est au corps qu'elle nous travaille
Tout un dépliant, tout un éventail
De tout un merdiatique
De toute une psychose clinique
Tout étant
Tout appartenant
De quelques milliardaires
De quelques réactionnaires
Avec en complicité généralisée, peu de retardataires
En amnésie
De l'Histoire passée
En amnésie
De l'Histoire revisitée
Avec de nouvelles générations
En décérébration
En crétinisation
Fausses valeurs
Faux référents
Mais, hélas, vrais malheurs
Les bras m'en tombent
Démembration de la faconde !
Tout un fascisme démocratique
Des factions, des fractions
De toute une habile fausse critique
De nos cerveaux en marchandisation
L'on s'y pousse au portillon
Surtout au moment des élections
Certes, les gens votent de moins en moins
Mais, cela ne compte pour rien !
Car finalement
C'est l'économique
Qui fait toute politique
Quand il faut nourrir des milliards de gens
Avec l'industrie qui surgit, évidemment
Des poules génétiquement modifiées
De l'industrie volaillère, toute une immoralité
Et ceci est une litote
Que l'on peut étaler sur tout toast
Donc, environ, 320 oeufs par an
Une poule sauvage, c'est environ, vingt oeufs par an
Comme en tout, ceci est une moyenne
Comme donc en tout domaine
La poule artificielle
La poule industrielle
Au bout de seize semaines, pondant
Alors que sa croissance osseuse, c'est écoeurant
Au bout de trente cinq semaines, se forgeant
Et pour tout ou presque, tout ainsi s'organisant
Toute une surpopulation en fonctionnement
Nous sommes déjà dans l'abîme
Nous en voyons, et depuis longtemps, les cimes
Et toutes les relations s'y abîment !
L'argent nous engloutissant
L'argent nous nourrissant
Et surtout nous engrammant, nous conditionnant
Et donc principalement, nous relationnant
Dans la gabegie institutionnalisée, s'y organisant
Et face à cela, une impuissance du tout démissionnant
Ou alors
Des luttes corporatistes parcellaires
Des luttes corporatistes fragmentaires
Sans aucune perspective vraiment rébellionnaire
Et encore moins vraiment révolutionnaire
Revenant aux sources de l'anarchie et du libertaire
Et donc de tout un écroulement
Avec son contraire, qui serait esbaudissant
Ainsi, de l'Arctique, trois fois plus vite, se réchauffant
Que le reste du monde, attristant
Du gaz, du pétrole, des gisements
599 champs gaziers et pétrolifères
Qui ont été déjà découverts
222, environ, déjà exploités, déjà forés
Avec une horrible toxicité dégagée
Assureurs, pétroliers du monde, banquiers
De tout un fascisme laïque
De tout un fascisme religieux
Qui nous brandissent leurs triques
Avec toute une publicité médiatique
De la putain,du maquereau, en prophétique
La publicité est une catin
S'ouvrant, s'offrant, au plus friqué, au plus faquin
Le publicitaire est son souteneur
De la manipulation mentale à toute heure !
Mais si l'antisémitisme
Fut le fond de commerce du nazisme
Jusqu'en 1938, le fascisme italien
Ne fut ni raciste, ni antisémite
Et plus tard, avec toute une stratégie opportuniste
Ce furent des banquiers juifs qui financèrent Mussolini
Et puis, les nazis auraient fini
Par zigouiller les fascistes italiens, trop typés, aussi
Ou pour des histoires de territoires ou de colonies
Et cela aurait pu se faire, avant, d'ailleurs, ainsi
Comme pour la publicité
Et de tout son monde colonisé !
Patrice Faubert ( 2021 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur ( http://www.hiway-glk.fr/ )