Les maisons tremblaient
et les avions crachaient
des gens qui sautaient en l'air.
Les gueules des bombes sifflaient
et résonnent encore dans les champs.
Elles résonnent encore,
quand je dort les oreilles posés sur mes mains
je peut entendre le fusil,
me chuchotant que la guerre n'est pas fini.
Tant de nuits passés au front
et au fond de moi,q'un grand champ dévasté.
Un trou de mémoire comme un trou dans la tete
ou habitent les vers qui sortent.
J'ai tenté d'arracher la feuille de mon histoire
mais en vain.
Car se tiennent en corp les petits oeillets rouge.
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