14 juillet ma fête internationale.
Que dire de plus, je suis contente.
Le temps était venu, j'attendais depuis un an ce moment.
Chez moi il faisait lourd, le temps était pluvieux et le soleil nous transperçait la peau.
Même les nuages gris tous alliés n'en arrivaient pas à bout.
Pour moi, la jeune artificière, je me brûlais aussi les doigts tant que le vent était présent en plus du soleil brillant.
Mais au fur et à mesure du spectacle, j'oubliais tout mes problème tant tout ces mouvements étincelants m'émerveillaient.
Mes compagnons, muets et immobiles regardaient avec patience l'allumage des artifices et ne prêtaient aucune attention à mes cris de douleur, de joie.
Pendant cet instant je me sentais seule, seule au monde pour tout vous dire je ne sais même pas si je me suis en allée ou si j'ai secoué les spectateurs inconscients.
En rentrant chez moi je sais que le spectacle prendrait une pause et qu'il n'est toujours pas fini.
Je devrai aller au bord d'un lac voir des artifice allumés de l'autre bout, à l'horizon.
Et cette fois mes doigts ne subiront rien.