Faubert Patrice Poète
Nombre de messages : 2357 Date d'inscription : 02/05/2013
| Sujet: Ni patrie, ni frontière, ni nation, ni région Dim 19 Nov - 17:24 | |
| " Sms de Tara et Fred , via séjour à Toulouse, " Occupation de l'ancienne école des beaux-arts de Nantes par de jeunes migrants isolés et autres gens à la rue, et en ce dimanche 19 novembre, plusieurs centaines de CRS qui avec la BAC sont prêts à intervenir, et déjà un MIE ou mineur isolé étranger qui a fait une crise d'épilepsie, et il est à l'hôpital aux urgences. La réquisition d'un local abandonné par la mairie se poursuit toujours... "
Tara et Fred
Deux milliards de personnes sont à ajouter Cela devient du sexer uniquement pour procréer Il faudrait s'arrêter un peu Moins de monde sur la planète Terre, cela serait mieux Il faut faire de la promotion Pour l'avortement, pour la contraception Et même surtout pour la stérilisation Trompes et canaux déférents en ligaturation Tout totalitarisme aimant la surpopulation De la chair à profit, de la chair à canon 80 pour cent en 40 ans De la population Et de son augmentation Un petit calcul tout à fait Tout-à-fait autrefois, l'illogisme du français Donc, petit calcul terrifiant Avec tous nos modernes polluants Comme l'érosion des sites archéologiques, qui va en s'accélérant Aussi vite en 70 ans Que ces derniers 4500 ans L'espèce humaine est fichue Turlututu chapeau pointu Mais peut-être suis-je pessimiste et schlass Quand sous ma plume, tout trépasse Mais, nonobstant, hélas Tout langage vraiment libertaire Peut paraître de nos jours vernaculaire Comme le mien si peu spectaculaire Mais de la notoriété, je n'ai que faire M'opposant à tout hiératisme Mettant au pilori TOUT isme Tout semblant changer faussement Un peu, comme chaque époque, de vêtements ! Mais pourtant Et à bien y réfléchir, finalement Le pantalon date de plusieurs milliers d'années Mais ne rivalisant pas avec toute monumentalité De Malte à Carnac, c'est plus voyant Qu'un simple vêtement, plus aguichant Néanmoins De toute une histoire, tout vêtement est le parlant Du treizième siècle avec l'effacement de la poitrine Aucun risque pour la pulsion de nourrisson, fantasme de tétine Moi qui suis un incorrigible téteur Cela n'aurait pas été mon heure Bref De la raideur et de l'immobilité De la conception de la beauté Femme en rigidité ou femme corsetée Dix-huitième siècle, le nichon en valeur Du bon lait pour les téteurs Puis, la jambe apparaît Robe jusqu'au sol comme un forfait Pour en finir avec le corset 1926 Voilà la robe noire de Chanel Un peu d'évasion pour les belles De la simplicité, de la mobilité Mais encore une fois Pour qu'ainsi tout, n'y soit pas le même poids Chaque régime politique Avec sa mentalité spécifique Du costume de l'esprit De l'esprit du costume Comme une coutume Tout devant être dans une catégorie ! Et chaque époque blindée Et chaque individu blindé Habitudes, certitudes, préjugés Comme la plus grande bataille de blindés Juillet/Août 1943, Koursk, une bataille de chars 7600 blindes s'affrontant dare-dare Des soldats nazis contre des soldats staliniens Comme si la vie était un éternel combat, le refrain Et moi, je pue des pieds Prenant TOUT, frénétique du contre-pied Brevibacterium colonisant mes chaussettes Mes pieds, mes chaussures, comme c'est chouette Fidèle amie, ô de la taquine petite bête Avec une odeur spécifique Il s'agit de l'acide isovalérianique L'on peut le conjuguer avec l'odeur de certains fromages Une odeur commune sans aucun vrai dommage Et si les réacteurs nucléaires français Comme nos pieds puaient Qu'ils sont obsolètes, cela se sentirait Et puis Les grands nombres banalisent tout Tant de ceci, tant de cela, c'est fou 700 millions de dyslexiques dans le monde Certes, ma faconde n'est pas toujours féconde Avec donc à chaque grand nombre, qui à un autre, est une fronde Car, il y en a tant et tant Que c'est hors tout entendement 80 millions de spécimens au musée de Londres L'Histoire naturelle, notre imagination, fait fondre 98 pour cent des gènes humains sont non codants Tout nous échappant, rien ne nous étonnant ! Par exemple aussi, la forêt française 72 pour cent de feuillus, 28 pour cent de résineux Alors que la Terre fut une boule de glace et une boule de feu Pourtant, sévit tout un mensonge technologique De plus en plus, il prend ses aises Ainsi, le TGV, train à grande vitesse Sur un trajet, en moyenne, 155 km/heure, en vitesse Ainsi, le train intercités, train à vitesse moyenne Sur un trajet, en moyenne, 103 km/heure, en vitesse Ainsi, le TER, train à petite vitesse Sur un trajet, en moyenne, 83 km/heure, en vitesse Alors que déjà, la voiture de 1910, De Dion-Bouton Que conduisit feu l'anarchiste et fameux mécanicien Roulait à plusieurs dizaines de km/heure, c'est pas rien Il s'agit de ( 1876 - 1912 ) Jules Bonnot, apôtre de la révolution Ce qui me fait penser à ma dernière manifestation C'était à Paris, non à Nantes, cette fois, donc, le jeudi 16 novembre 2017 Alors que se meurt toute conversation Difficile d'établir une communication Même dans un lieu d'une prétendue contestation Réclamant trois coups de fouet au lieu de cinq coups de fouet, ô désespération Donnant mon numéro de mobile à un couple qui me parut sympathique Paraissant en accord avec ma critique Je peux toujours attendre, encore une illusion d'optique Chacun et chacune devant rester dans son coin Sinon l'on est un fou, une folle, une vilaine, un vilain Donc, avec mon drapeau d'anarchie, tout en tête Et à la fureur des staliniens de la CGT, pauvres bêtes La CGT qui fut pourtant fondée par des anarchistes Mais à force de démissionner, tout fut repris par les réformistes Donc, comme au bon vieux temps Rien qu'à nos têtes, quand les syndicats nous pourchassaient tout le temps Alors qu'en manifestation, tout devrait être révolte en fête Pour qu'enfin TOUT pète !
Patrice Faubert ( 2017 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "
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