Toute la production humaine
Pour les déchets, n'est pas vaine
Ainsi, depuis son apparition sur Terre
30 milliards de tonnes, il faut le faire
50 kg par mètre carré et par être humain
Le genre humain est vilain
Cela dit, les vaches, pour le méthane
Ne sont jamais en panne
Mais tout ce qui vit
Cela pète et cela chie
Un milliard de déchets électroniques
Sous terre, de la technologie, c'est la musique
Tout acte vécu s'inscrit
Dans une histoire, c'est ainsi
Cela s'inscrit dans la dent
Une carte d'identité, c'est marrant
Cela s'inscrit dans le cheveu
Cela n'est pas si curieux
Cela s'inscrit dans nos os
Toutes nos plaies, tous nos bosses, le vrai, le faux
Tout nous fiche, tout nous trace
Dans chaque instant qui passe
La société marchande nous casse
Vite, qu'une société sans argent se fasse
La marchandise, en tous domaines, nous tracasse !
C'est la maltraitance des hommes
C'est la maltraitance des femmes
C'est la maltraitance des adolescents
C'est la maltraitance des enfants
L'organisation de la maltraitance
Est partout sur notre Terre, c'est l'évidence
En l'absence de vrais soins humains
Personne ne peut s'y sentir bien
Aucune vraie relation
Quand en tout, c'est la compétition
Certes
Il y a des gens riches
Bien planqués dans leurs niches
Qui tous les jours peuvent manger du caviar
Pendant
Que la grande multitude, de la misère, en a marre
Malheureusement, de moins en moins d'anars
Pour gueuler contre cette abjection sans hasard
Le gâteau est aux mains de quelques privilégiés
Qui ne veulent rien partager
Nous sommes leurs bêtes
De temps en temps, ils nous jettent quelques miettes
Pas besoin d'un grand discours d'économie
Pour en percevoir immédiatement l'ignominie
Alors que toutes les richesses du monde
Devraient justement profiter à tout le monde !
Et c'est la guerre dans tous les pays
Dont l'origine est simple, c'est le profit
La religion, l'idéologie, y sont les alibis
Tout devrait ainsi
Sombrer dans une irréductible anhédonie
Des tranquillisants, nouveaux ciseaux d'Anastasie
Le monde entier est liberticide
Contre cela, il faut un puissant rodenticide
Mais le rat est bien plus gentil
Que l'être humain qui est son ennemi
Le fascisme pluriel triomphe dans tous les pays
Avec un visage démocratique, qui pue le pourri
Toutes les fractions du capital en sont, c'est le même parti
Et par exemple, en France
Autre royaume de la finance
Bientôt, la suppression des diverses allocations
Pour les pauvres, terminus la CMU, c'est le programme Fillon
Mais plus que des mutuelles privées
Mais de la charité, mais de la mendicité
Pour se faire soigner, il faudra pouvoir payer
Ou alors, tu n'auras qu'à crever
C'est déjà un peu comme cela, en vérité
Il faudrait un coup du monde
EXTERMINER tout l'immonde
Si tous les pauvres s'y mettaient
Si tous les pauvres le voulaient
Surtout, si tout les pauvres le pouvaient
Certes
Mais c'est ce qu'il faudrait !
Pour les pauvres, la vie
C'est comme un film de Laurel et Hardy
Seulement, dans la vie, personne n'en rit
Et dans 56 films, 88 traumatismes oculaires
Et autres traumatismes divers
Finalement, cela n'est pas du cinéma
C'est la vie des pauvres, voilà !
Et de plus en plus de gens dans les villes
En 1800
Deux pour cent de la populaion mondiale vivait en ville
Vers 2050
80 pour cent de la population mondiale vivra en ville
Et des tours de plus en plus hautes
De la hiérarchie verticale, la surpopulation en faute
Hong Kong avec déjà 1250 gratte-ciels
Un jour, des villes entières, pour que tout s'y mêle
Des villes tours, des tours villes, gigantisme
Le fascisme premier adepte du futurisme
Déjà, 600 m, 800 m, demain, plusieurs kilomètres
En 1894, le Manhattan Life Insurance Building de New York, cent mètres
Tout est à l'image de nos mentalités
Il n'y a aucune liberté dans ce qui est conditionné
Le cerveau humain produit ce qui l'a produit
Ainsi, année après année, le cerveau rétrécit
C'est donc un cercle sans fin
Seule une révolution des consciences, pourrait y mettre fin !
Patrice Faubert ( 2016 ) puète, peuète, pouète, paraphysicien ( http://patrice.faubert.over-blog.com/ ) Pat dit l'invité sur " hiway.fr "