Ce matin, j'ai acheté des chrysanthèmes
Pour la énième fois te dire "je t'aime"
Les années en arrière t'ont vu naitre
Et, le joli mois de mai te voit disparaitre.
Au printemps quand volaient les hirondelles,
Je ne savais pas que, comme elles,
A tire d'ailes, tu partirais loin la-bas;
Vers ce pays qu'on appelle au-delà.
Passent les jours, passent les heures;
Enfouies les minutes de bonheur,
Les mots tendres, les sourires indulgents
Sont un manque énorme évidemment.
Ce soir je me rassure, en t'imaginant
T'inventant alors un lieu doux et plus sûr
Où tu flotterais si légère et si pure
Dans ce bel azur; Simplement c'est trop dur.
Marla Joudix